Devil May Cry 3 : Edition Speciale (PS2/PC) [Oldie]

DEVIL MAY CRY 3 : EDITION SPECIALE - PS2/PC Test rédigé par Argaan


Ceci est mon premier test, il est assez vieux mais je le laisse tel quel car il est sympa ^^. Pas de Screenshots car ceux présentes sur les sites de jeux sont mauvais...


Un homme sort de la douche, un autre arrive dans son bar sans nom. Il lui propose un travail et une horde de démons surgit de nulle part. Que fait le tenancier du bar ?? Il sort ses flingues et commence à tuer un peu tout ce qu'il y a.

Voici les premières notes du jeu Devil May Cry 3. L'histoire se déroule un peu avant le premier opus qui avait tant séduit les joueurs. Dante fait sa crise d'ado et c'est pas pour nous déplaire.

D'emblée parlons graphismes, ils sont beaux, détaillés et tout cela sans ralentissements. Les environnements sont un peu répétitifs (une grande partie du jeu se déroule dans une tour et c'est à peu près tout) mais néanmoins, ils restent très corrects. C'est fluide même quand il y a une quinzaine d'ennemis à l'écran.
Le bestiaire est lui aussi bien fourni et les ennemis sont beaux et variés. Il y a des monstres qui ressemblent à la mort avec une énorme faux qui font office de mini-boss, des démons qui sont la mort mais en plus petits. Il y a aussi des sortes de mages qui envoient des ondes de choc qui font mal, et des trucs qui ressemblent à des araignées mais qui envoient des javelots lumineux. Malheureusement, certains ennemis font pâle figure comparés à certains (les araignées qui envoient des javelots en font partie). Les boss sont beaux, énormes (un cerbère, des jumeaux contrôlant le feu et le vent pour ne citer qu'eux) et stylés. Ils sont aussi très durs !!! Avis aux impatients, passez votre chemin : parfois on meurt alors qu'on a presque tué le boss et on frôle la crise de nerfs !!


La prise en main est simple et souple. On sort très facilement les différents combos du jeu. Les combos seront plus détaillés plus loin dans le test.


Si DMC 3 a un gros point faible, c'est bien sa durée de vie. Même si dans cette édition on peut jouer dès le début avec Vergil, l'histoire est calquée sur celle de Dante, c'est-à-dire que vous jouez exactement les mêmes niveaux que Dante mais cette fois vous n'avez aucune cinématique (c'est dommage). Vous battez les mêmes ennemis, vous tuez les mêmes boss, c'est les mêmes décors... Ça sent le réchauffé tout ça. Malgré tout, jouer Vergil sera un plaisir. Les combos sont très variés et nombreux, on passera beaucoup de temps à tous les débloquer et on refera certains niveaux du jeu (même si on refait un niveau antérieur, on garde les capacités qu'on a réussi à prendre au fur et à mesure) car lorsqu'on tue des ennemis, ils lâchent des orbes rouges qui permettent d'acheter les très nombreuses améliorations (rendre les armes à feu plus puissantes, acheter des nouveaux coups d'épée comme, par exemple, la lancer telle une fléchette, etc.).
Dans l'édition spéciale, il y a aussi un mode de jeu inédit qui vous fera traverser pas moins de 9999 niveaux (pas d'erreur de frappe) !!! Je n'ai pas réussi à finir totalement ce mode de jeu mais c'est long et jouissif (bourrinage intensif !).


Un bref mot sur les armes maintenant : on commence avec une épée (Rébellion pour l'appeler par son nom) et chaque boss vaincu vous donne une arme (les gros boss et pas ceux qu'on rencontre parfois qui sont juste des ennemis un peu plus balèzes). Chaque arme a 4 attaques possibles (déblocables grâce aux orbes rouges). Pour Rébellion par exemple, on peut avoir le double saut, une attaque qui permet d'envoyer une onde de choc, on peut lancer son épée.


Comme arme de corps à corps, on trouve des épées, une guitare électrique (électrique étant vraiment ce qu'elle est) et aussi une armure de lumière (pour ne citer qu'elles). Les armes à feu sont moins variées et on trouve Ebony & Ivory, les deux flingues de Dante, un vieux fusil à canon scié, un lance-roquettes, etc.
Après, comme attaques, on peut citer en vrac : envoyer plus d'électricité avec la guitare, Stinger (pour Rébellion) qui est une attaque qui nous projette sur l'ennemi ; il y aussi une attaque jouissive avec les deux épées de vent et de feu qui va créer autour de vous un tourbillon des deux éléments et qui va vous protéger des attaques ennemies. On enchaîne les combos et on défonce les démons avec des attaques bien bourrins et sympas. Pour résumer, des armes nombreuses, variées et certaines sont tout simplement jouissives !


Concernant la bande-son, casser du démon avec une bande-son très rock est un réel plaisir et ça colle avec l'ambiance et le caractère très rebelle de Dante.


Les personnages sont charismatiques, les boss sont excellents et notre héros est classe. C'est un plaisir de voir Dante vanner les ennemis même lorsqu'ils font 15 mètres de haut (la scène avec le Cerbère est très fun). Dante s'éclate dans n'importe quelle situation (exemple : on lui envoie une roquette et Dante ne trouve rien d'autre que de surfer dessus). Il s'éclate et nous aussi. Le système de styles pour sortir des bonnes attaques n'est pas une très bonne idée car on ne peut pas permuter entre eux en plein jeu. Tout comme les armes : même si on vient de ramasser une arme, il faut d'abord trouver une statue du temps pour l'équiper. Bon point par contre pour le système de "switch" avec les armes (on choisit deux armes à feu et deux armes au corps à corps et on en change comme ça en plein jeu).
Le verrouillage est lui aussi bien exploité et on s'en sert souvent. Il y a par contre des problèmes de caméra qui viennent souvent gâcher le plaisir. La difficulté met la barre haut dès le début et préparez-vous à recommencer plusieurs fois certains boss. Devil May Cry 3 reste tout de même un excellent jeu et on peu regretter que cette édition spéciale n'apporte que très peu de nouveautés (un nouveau boss et... rien).

Graphismes : 17/10
Jouabilité : 18/10
Durée de vie : 14/10
Bande-son : 18/10
Scénario -/-

NOTE FINALE : 17/20