Grand Theft Auto IV [PC/PS3/Xbox 360]

Passer de Carl Johnson, héros de Grand Theft Auto San Andreas, à Niko Bellic, héros de Grand Theft Auto IV est je dois l’avouer plutôt déroutant. L’un a un caractère et un charisme à toute épreuve, l’autre a un léger accent d’Europe de l’Est et s’habille comme en 1980… Mais ce n’est pas pour ça qu’on ne l’aime pas Niko, hein !

Une fois la galette dans le lecteur, le chargement passé, on se retrouve sur le quai en compagnie de notre cousin Roman supposé être riche comme Bill Gates. Complètement ivre, on le ramène à son appartement qui se trouve être complètement miteux et plein de cafard. L’aventure qui suit vous amènera à explorer de fond en comble la ville de Liberty City, ses trois îles principales et ses marginaux, plus ou moins sympathiques.

Le scénario, donc j'ai esquissé quelques lignes dans le paragraphe du dessus commence donc sur un quai de Liberty City. Niko Bellic vient tout droit d'Europe de l'Est, et est accueillit par Roman, son cousin. Toujours en correspondance avec celui-ci depuis qu'il est partit vivre à LC, il lui racontait que c'était la belle vie en Amérique, qu'il avait tout : Manoir, voiture de sport, business florissant... Mais en ramenant Roman à son "manoir", Niko se rend vite compte que tout cela n'était que illusion, qu'il n'y avait ni manoir ni voiture de sport. Niko commence alors à faire ce qu'il fait de mieux pour gagner sa vie, vendre ses services. Mais Niko n'est pas venu à LC seulement pour l'argent, il est aussi là pour réclamer vengeance...


On dirait que Niko a une idée derrière la tête...

La ville de Liberty City, déjà utilisée dans GTA III n’a plus rien à voir avec celle-ci. Elle a été complètement modélisée avec le moteur Euphoria passant ainsi un cap dans les graphismes et surtout dans les animations. En effet la ville de Liberty City est réellement vivante. Il n’est pas rare de voir des personnes faire du jogging ou d’autre téléphoner en pleine rue. On peut aussi assister de temps en temps à des courses-poursuites entre policiers et malfrats ainsi qu’à des arrestations ou de simple contrôles sur le bord de la route. GTA a aussi fait un grand pas dans ce qui est une des activités principales du jeu, le car jacking. Certains automobilistes ne se laisseront donc plus voler leur véhicule sans réagir. Ils n’hésiteront à faire la même chose que vous dix secondes avant, c'est-à-dire vous éjecter du véhicule voir de se battre avec vous ensuite. D’autres passants viendront alors peut-être l’aider et vous vous retrouverez seul contre 2-3 pnj. De plus, si vous arrivez à vous enfuir après avoir volé la voiture, il n’est pas rare que le conducteur appelle la police ou que des policiers, en voiture ou à pieds, vous voient la volant. Mais pourquoi risquer de voler une voiture occupée quand d’autres sont garées, n’attendant que vous ? Et bien dans GTA IV, le vol de voiture non occupée a aussi changé. Fini d’avoir que des voitures ouvertes, la plus part seront maintenant fermée et nécessiteront quelques secondes à Niko pour être forcées. Certaines seront même équipées d’alarmes, plutôt efficace puisqu’elles vous feront automatiquement repérer si un policer se trouve dans les parages. Heureusement pour les pas douées et les flemmards, il existe une alternative au car jacking : prendre un taxi, tout simplement. Etant dans la reconstitution de New York, on a rarement du mal à en trouver un. D’une simple pression Niko sifflera pour appeler un taxi. Vous n’aurez alors plus qu’à monter dedans puis à sélectionner votre destination.


Je vous préviens ! Si vous n'avez pas lavé ma voiture, ça va barder !

Après le car jacking, parlons de la conduite. Elle est plus réaliste que la plus part des gta-like en ce qui concerne les véhicules à 4 roues, mais en ce qui concerne les 2 roues… Elle est tout simplement calamiteuse, certaines motos ne tournent quasiment pas à faible/moyenne vitesse et il faut presque s’arrêter pour pouvoir éviter le survirage. De plus, dès le moindre accros, vous aurez de grandes chances de glisser sur le bitume ou carrément de faire un vol planer de plusieurs mètres. GTA IV privilégie donc une conduite rapide, mais tout de même modérée. Même en voiture, en cas de choc frontal, il n’est pas rare de voir Niko traverser le pare-brise pour s’étaler sur la voiture percuté, voir au delà. Pour ce qui est de la liste des véhicules, la plus part ressemble à de véritable modèle. On verra donc des clones de Dogde Viper ou même de Ferrari F430 pour ne citer que ces voitures. Les dégâts sont très bien modélisés et localisés, bien que peut être un peu trop grand à mon goût. Pas d’avions du fait de la taille de la carte qui serait rapidement traversée, mais présence des hélicoptères. Vraiment sympa à piloter, ils permettront de se livrer à une petite visite de LC ou à un carnage pas possible dans les rues grâce à l’hélico militaire.


Euh... On fait une pause ? Je t'offre des Donuts !

En ce qui concerne les armes, on retrouve principalement les armes des opus précédents. On regrettera quand même le mini gun et le lance-flammes de GTA San Andreas, pas présent dans ce 4ème opus. Mais pour le reste, c’est plutôt complet. Pistolet, uzi, M4, AK, sniper, fusil à pompe, lance-roquettes, grenades et j’en oublie… Le système de tir est pas mal foutu, certain lui reprocheront son côté peu dynamique, mais que voulez vous ? On n’est pas dans Gears of War… En parlant de Gears of War, Niko pourra à l’instar de Marcus Fénix se mettre à couvert derrière à peu près n’importe quoi. Plutôt pas mal lorsque l’on sait le peu de medi-pack présent dans les missions du jeu.


D'habitude je suis de bonne humeur mais lorsqu'on s'en prend aux poteaux électriques, ça me mets hors de moi !

Les graphismes maintenant. Sans être à la hauteur d’un Gears of War 2 ou d’un Killzone 2, ils sont tout de même remarquables en prenant compte de la distance d’affichage et de la quantité de détail à l’écran. Un peu de clipping à déplorer, mais toujours ne tenant compte des détails et de la distance d’affichage, il est pleinement justifié. Bref, un gros lifting qui ne fait pas de mal à la série GTA qui je le rappelle n’avait pas changé de moteur depuis GTA III.

Passons à la bande son, les bruits de la ville contemporaine sont fidèlement reproduis. Les radios sont toujours aussi diverses. Il y en a pour tous les goûts, que vous aimiez le reggae, le rock ou la musique classique, vous serez servit. Les dialogues, fidèle à GTA, sont en anglais sous-titrés français. Renforçant ainsi un peu plus l’immersion.


Rien de tel qu'un petit bowling entre 2 missions !


GRAPHISMES : 16/20
Dans l’ensemble les graphismes sont très beaux. Les détails sont au rendez vous, le cycle jour/nuit toujours aussi parfaitement gérer, l’eau d’une beauté rarement vu. Seul le clipping et quelques textures moyennes rabaissent la note.

JOUABILITÉ : 17/20
Si on passe sur la conduite des 2 roues, le jeu est rapidement prit en main. Du GTA quoi…

DURÉE DE VIE : 19/20
Il vous faudra 25-30 heures pour boucler la trame principale du jeu. Rajoutez en 10-20 pour finir les quêtes annexes. Rajoutez y le live qui est vraiment superbe. Et ça vous fait un beau total.

BANDE SON : 19/20
Rockstar, tout comme Electronics Arts, est passé maître dans l’art de la bande sonore. Comme d’habitude que du bon.

SCÉNARIO : 16/20
Scénario plutôt bien ficelé, on aurait bien aimé un peu plus de profondeur dans les missions. A noter qu’il y a plusieurs « fins » possibles.

NOTE GÉNÉRALE : 18/20
Ensemble excellent. Il valait vraiment le coup d’attendre toutes ces années. Comme d’habitude, Rockstar nous sort un titre de grande qualité qui enchantera plus d’un joueur.